(Abécédaire) Lexique de
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PARTIE 3 des extraits de "SOCIÉTÉS SECRÈTES" de Jan van Helsing Source des textes et photos: http://freeflight.cockpit.be/carl1/ext18.html A la fin de la Seconde Guerre mondiale, la plupart des monarchies avaient "sautées". Les Illuminati avaient accompli une partie de leur plan. Mais qu'en était-il du catholicisme ? Un bref coup d'oeil fait croire que 17 siècles de stabilité sont immuables mais à y regarder de plus près, il en va tout autrement. Le service secret du Vatican était, depuis toujours, l' ORDRE DES JESUITES. Je vais décevoir ceux qui croient que les Jésuites n'ont été qu'une simple organisation religieuse de plus. Le serment d'initiation du 2ème degré exige la mort de tous les protestants et francs-maçons. Les Jésuites ont été, par exemple, l'instance qui a organisé les massacres des Huguenots et à qui on doit d'innombrables têtes décapitées chez les protestants et francs-maçons en Angleterre aux 16ème et 17ème siècles. L'ordre des Jésuites fut fondé en 1534 par Ignace de Loyola, qui était d'origine JUIVE, comme le furent les trois premiers généraux de l'ordre. Le général des Jésuites (le chef) est si puissant qu'il est appelé le "PAPE NOIR". D'autres loges secrètes infiltrèrent en force l'Eglise catholique pendant la Deuxième Guerre mondiale. Ce fut le cas, entre autres, de l'OSS (le précurseur de la CIA), du MI 6, des membres du "BLACK NOBILITY" italien, des francs-maçons et de la loge P2 (Propaganda Due) ; toutes ces loges étaient sous la protection du "Comité des 300". La loge "P2" est la loge franc-maçonnique la plus influente en Italie. La "GRANDE LOGE DU VATICAN" y est annexée, c'est elle qui fut à l'origine du "Scandale P2" en 1976 lorsqu'une liste des membres de la loge fut produite au Vatican avec les noms et les dates d'entrée de 121 grands dignitaires ecclésiastiques avec, parmis eux, des cardinaux de la curie, des archevêques, des évêques, des prélats et des laïques. On fit une vraie chasse aux sorcières pour trouver ceux qui avaient publié cette liste au lieu de demander des comptes aux personnes citées sur cette liste. Tout commentaire est superflu. Entre autres noms, celui du secrétaire d'Etat du cardinal Jean Villot, du ministre des Affaires étrangères du Vatican Agostino Casaroli, du cardinal Sebastiano Baggio, du cardinal Ugo Poletti et du chef de la banque du Vatican, l'évêque Paul Marcinkus. Les Illuminati soutiennent, comme nous avons pu le constater, les deux camps des nations en guerre. Ce fut de plus en plus évident à la fin de la Seconde Guerre. Allen Dulles (chef de la CIA), par exemple, avait des rencontres secrètes avec le chef des SS Gelhen. On s'arrangea pour faire passer des officiers SS en Suisse sous le couvert de l'Eglise catholique. Quelques officiers SS prirent le titre de prêtre et furent conduits dans d'autres pays, surtout en Argentine, au Paraguay et aux Etats-Unis. Après la guerre, Gelhen reçut la mission de prendre en charge la "RADIO DE L' EUROPE LIBRE". Beaucoup de SS furent intégrés dans la CIA à cette même époque. Un autre membre intéressant du "Comité des 300" fut Joseph Retinger (Ratzinger ?). La CIA lui apporta son soutien après la guerre afin qu'il puisse conclure des contrats avec le Vatican. Il gagna, entre autres, à Grâce à lui, il réussit à consolider ses relations avec le pape Paul VI qui avait déjà collaboré auparavant avec l' OSS (Office of Strategic Services = Bureau des services stratégiques), organisation qui allait devenir, plus tard, la CIA. Retinger rencontra aussi le prince Bernhard des Pays-Bas, le Premier ministre italien, Sir Collin Grubbin, directeur de la SOE (Special Operations Executive, service secret britannique) et le directeur de la CIA, le général Walter Bedell. Le PRINCE BERNHARD était chez les SS avant la guerre et obtint, ensuite un emploi à la I.G. Farben. Par la suite, son mariage le lia à la maison Orange-Nassau et il occupa un poste dans la compagnie Shell Oil. Le petit groupe de personnes citées ci-dessus se rencontra en mai 1954 à l'hôtel "De Bilderberg" à Oosterbeek, en Hollande, ce fut le noyau du groupe qui devait être connu, plus tard, sous le nom de "Bilderberger". Le prince Bernhard des Pays-Bas, membre du Comité des 300, fut le premier directeur des "Bilderberger". Le cardinal Spellman fut une des personnes de la CIA qui eut une influence importante dans l' Eglise catholique. Spellman soutint, entre autres, la CIA lorsque celle-ci renversa la démocratie au Guatamela en 1954. Ce fut lui aussi qui introduisit le père Paul Marcinkus de Chicago auprès du pape. En 1971, Marcinkus devint archevêque et chef de la BANQUE DU VATICAN. Il développa aussi d'étroites relations avec Michele Sindonna, membre de la loge franc-maçonnique P2, et avec Roberto Calvi (l'auteur de la fameuse liste et du livre qui fut retiré, sur la loge P2). Le grand maître de la loge P2 était Licio Gelli. Roberto Calvi, chef de la BANQUE D'AMBROSIANO, aida le Vatican à transférer plus de 100 millions de dollars au mouvement "Solidarité" en Pologne. Il fut mêlé, plus tard, au grand scandale de cette banque. En 1982, on trouva son corps suspendu au pont Blackfriars à Londres. Dans chacune de ses poches se trouvaient deux briques et ses jambes étaient garrottées en angle droit. C'était un meurtre rituel chez les francs-maçons. Mais les journaux passèrent outres ces détails et annoncèrent : "Roberto Calvi s'est suicidé ! ..." Sindonna devint conseiller à la Banque du Vatican. |
La loge P2 avait de nombreuses relations avec le Vatican, l'Opus Dei et la CIA, et beaucoup de ses membres occupèrent des postes élevés dans le gouvernement italien. Henry Kissinger est un membre très influent de la loge P2. En janvier 1966, le magazine "Look" publiait cet article : "Comment des Juifs réussirent à modifier la pensée de l'Eglise catholique". On y décrit avec force détails les négociations secrètes entre la loge Juive B'NAI B'RITH et le cardinal Bea, représentant de l'Eglise catholique. Le Vatican est probablement la plus riche organisation du monde. Une grande partie de son capital se trouve dans les banques Rothschild. Il ne fait aucun doute que le Vatican fut repris au cours des années par le "Comité des 300", ce qui explique les fréquentes visites de Bush, Gorbatchev et d'autres chefs d'Etat chez le pape. Et ces exemples ne montrent que la pointe de l' "iceberg-Vatican". Un autre exemple : celui de l'assassinat du pape Jean XXIII. L'annonce de sa mort parut, par erreur, trop tôt dans le quotidien mexicain "El Informador",publié par la grande loge des francs-maçons de l'ouest du Mexique (l'annonce fut publiée le 3 juin 1963, le pape mourut le 3 juin 1963 à 19h49. Un livre intéressant à ce sujet : Au Nom de Dieu de David Yallop, publié en 1984 ce livre est bien entendu pratiquement introuvable, mais au C.A.R.L. on ne démords pas en voici le résumé du verso : " Le grand journaliste anglais, David Yallop, affirme que Jean-Paul 1er n'est pas mort dans des circonstances aussi naturelles et aussi claires que le prétendit le Cardinal Jean Villot le 28 septembre 1978. N'aurait-on pas alors subi une de ces campagnes de désinformations dont le Vatican peut donner le secret millénaire à tous les KGB et CIA du monde ? Pourquoi aurait-on éliminé le Saint Pontife si le Vatican dans les années 70 n'était pas devenu le lieu géométrique de toutes les "combinazioni" de la Mafia qui y blanchissait son argent, de la loge maçonnique P2 qui y déployait ses filets, de la Banco Ambrosiano et de l' Institut pour les Oeuvres de la Religion qui y faisaient fructifier ses deniers d'origine plus ou moins sacrée ? Le banquier Roberto Calvi,"suicidé" en juin 1982 à Londres, le politicien Licio Gelli, "évadé" récemment des prisons helvétiques, Monseigneur Marcinkus, maître d'oeuvre omniprésent et omnipotent croisent dans ces pages ministres et cardinaux, tueurs et saintes gens, banquiers et hommes de main. Le dollar-roi file de Milan à Rome, de Rome à Zurich, de Zurich aux Bahamas avec des allers et retours incessants et fructueux. Dans ce tourbillon de millions, ce maëlstrom de délires mégalomaniaques, de complots et d'intrigues, un pauvre successeur de Pierre fut pris au piège de son humilité et de sa sainteté. David Yallop, connu pour des enquêtes retentissantes, après trois années d'investigations dans les milieux les plus secrets et les plus inaccessibles du monde, a écrit le plus implacable et le plus passionnant des réquisitoires sur le véritable pouvoir des forces occultes en Occident et sur leur plus illustre victime... Mais "Vatican Entreprise S.A." continue de prospérer. |
Préface du livre Au Nom de Dieu de David Yallop. Ce livre, produit de bientôt trois année de recherches intensives, n'aurait pas vu le jour sans l'aide et la |
Révéler les noms des femmes et des hommes qui m'ont apporté une aide cruciale et qui sont en danger constituerait un acte d'une irresponsabilité criminelle. C'est à ces personnes que je dois une reconnaissance spéciale. C'est à ces personnes que je dois une reconnaissance spéciale. Elles avaient des raisons nombreuses et variées de divulguer des renseignements de tous ordres mais, toujours revenait comme un leitmotif : " Il faut que la vérité éclate. Si vous êtes prêt à la dire, ainsi soit-il". Je leur témoigne ici toute ma reconnaissance, ainsi qu'à ceux dont le nom suit dont je dirais, avec le plus grand respect, qu'ils forment la partie visible de l'iceberg. Le professeur Amedeo Alexandre, le professeur Leonardo Ancona, William Aronwald, Linda Attwell, Josephine Ayres, Alan Bailey, Dr Shamus Banim, Dr Derek Barrowcliff , Pia Basso, le Père Aldo Belli, le Cardinal Giovanni Benelli, Marco Borsa, Vittore Branca, David Buckley, le Père Roberto Busa, Dr Renato Buzzonetti, Roberto Calvi, Emilio Cavaterra, le Cardinal Mario Ciappi, le Frère Clemente, Joseph Coffey, Annaloa Copps, Rupert Cornwall, Monseigneur Ausilio Da Rif, Maurizio De Luca, Danielli Doglio, Monseigneur Mafeo Ducoli, le Père François Evain, Le Cardinal Pericle Felici, le Père Mario Ferrarese, le Pr Luigi Fontana, Mario di Francesco, Dr Carlo Frizziero, le Pr Piero Fucci, le Père Giovanni Gennari, Monseigneur Mario Ghizzo, le Père Carlo Gonzalez, le Père Andrew Greeley, Diane Hall, Dr John Henry, le Père Thomas Hunt, William Jackson, John J. Kenney, Peter Lemos, Dr David Levison, le Père Diego Lorenzi, Eduardo Luciani, William Lynch, Ann McDiarmid, le Père John Magee, Sandro Magister, Alexander Manson, le Pr Vincenzo Masini, le Père Francis Murphy, Monseigneur Giulio Nicolini, Anna Nogara, le Père Gerry O'Collins, le Père Romeo Panciroli, le Père Gianni Pastro, Lena Petri, Nina Petri, le Pr Pier Luigi Prati, le Pr Giovanni Rama, Roberto Rosone, le Pr Fausto Rovelli, le Pr Vincenzo Rulli, Ann Ellen Rutherford, Monseigneur Tiziano Scalzotto, Monseigneur Mario Senigaglia, Arnaldo Signoracci, Ernesto Signoracci, le Père Bartolmeo Sorges, Lorana Sullivan, le Père Francesco Taffarel, Soeur Vincenza, le Pr Thomas Whitehead, Phillip Willan. |
Je remercie également les organisations suivantes : la Résidence augustinienne à Rome, la Banque San Marco, la Banque d'Angleterre, la Banque des règlements internationaux à Bâle, la Banque d'Italie, la Bibliothèque Catholique centrale, Catholic Truth Society, la police de la Cité de Londres, le département du Commerce, la Bibliothèque des Données Statistiques et du Marché, le Collège anglais à Rome, le FBI, l'université Grégorienne à Rome, le service des Poisons à l'Hôpital New Cross, Opus Dei, la Société pharmaceutique de Grande-Bretagne, le Tribunal du grand Duché du Luxembourg, le département d'Etat américain, le tribunal de District du District Sud de New York, le bureau de Presse du Vatican et Radio Vatican. Parmi ceux que je ne puis remercier publiquement figurent les habitants de la Cité du Vatican qui sont entrés en contact avec moi et sont à l'origine de mon enquête sur les événements entourant la mort du Pape Jean-Paul 1er,Albino Luciani. Le fait que des hommes et des femmes qui vivent au coeur même de l'Eglise catholique romaine ne peuvent s'exprimer ouvertement ni prendre le risque d'être identifiés révèle sans autre commentaire l'état des choses qui règne au Vatican. |
Je sais bien que ce livre sera attaqué par certains et considéré comme nul et non avenu par d'autres. Lorsque je parle de documents confidentiels et de certaines listes secrètes, c'est que je les ai vus personnellement. S'il existe la moindre erreur, j'en serais responsable. Chaque fois que c'était possible,en, particulier lorsque je rapporte des conversations de seconde main, j'ai obtenu confirmation d'au moins deux sources. Je sais bien que le fait que je raconte des conversations ayant eu lieu entre des gens décédés avant le début de mon enquête donnera lieu à des critiques. Par exemple, comment pourrais-je savoir ce qui se passa entre Jean-Paul 1er et le cardinal Villot le jour où ils discutèrent de la question des naissances ? A l'intérieur du Vatican il n'existe pas d'audience, aussi privée soit-elle, qui reste complètement privée. Tout simplement, les deux hommes commentèrent par la suite, devant d'autres, ce qui avait transpiré. Ces sources secondaires, qui affichent souvent des opinions personnelles profondément différentes sur la question discutée par le Pape et son Secrétaire d'Etat, ont fourni la base des propos que je leur ai attribués. Aucun dialogue figurant dans cet ouvrage n'est imaginaire, pas plus que les événements rapportés. David A. Yallop, Mars 1984 |
Le PAPE JEAN-PAUL II (le pape actuel) a, lui aussi, un passé intéressant et digne d'être mentionné. William Cooper qui a travaillé douze ans pour la "Naval Intelligence"(service secret de la Navy) écrit dans son livre "Behold a Pale Horse" qu'il aurait travaillé pendant la Deuxième guerre en Allemagne pour I.G. Farben à la production du gaz Ziklon B pour les chambres à gaz des camps de concentration. A la fin de la guerre, de peur d'être exécuté pour avoir collaboré à des crimes de guerre, il se serait enfui en Pologne sous la protection de l'Eglise catholique. Il y serait resté et aurait eu une carrière semblable à celle d''Eisenhower, si ce n'est que cela dura un peu plus longtemps avant qu'il ne soit élu cardinal Wojtyla et qu'il ne devienne pape. Il remercia aussitôt ses amis en levant le 27 novembre 1983 l'excommunication de tous les francs-maçons, notifié dans le "Codex Iuris Canonici". Le pape actuel connaît intimement le langage secret franc-maçonnique, la "poignée de main des francs-maçons" (une pression de la main particulière qui permet aux initiés de se reconnaître entre eux) mais aussi son discours lors d'une audience le 15 "La "cité de l'homme" est un mot clé des Illuminati pour la dictature mondiale. Le 18 avril 1983, le pape reçut toute la "COMMISSION TRILATERALE", c-à-d. environ 200 personnes, pour une audience. Cette organisation secrète fut fondée en juin 1973 par David Rockefeller et Zbigniew Brzezinski puisque les organisations établies, comme l'ONU ou d'autres, mettaient trop de temps à instaurer le "gouvernement mondial". La Commission trilatérale, organisation élitiste, a pour but de réunir en un seul groupement les géants les plus éminents de l'industrie et de l'économie, donc des nations trilatérales des Etats-Unis, du Japon et de l'Europe de l'Ouest pour créer de force et une fois pour toutes le "Nouvel Ordre mondial". Elle offre à l'élite venant d'horizons divers de la francs-maçonnerie la possibilité d'une collaboration secrète à l'échelle mondiale. Elle doit aussi permettre aux "Biderberger" d'élargir leur influence en leur donnant une base politique plus large. La plupart des membres européens ont, depuis longtemps, des contacts avec les Rockefeller. La Commission trilatérale se compose de 200 membres environ qui sont, contrairement aux membres des Bilderberger, permanents. Vous pouvez bien imaginer que le PAPE JEAN-PAUL II n'a pas invité tous ces gens pour une tasse de thé. PROLOGUE Le chef spirituel de près d'un cinquième de la population mondiale exerce un pouvoir immense : mais n'importe quel observateur mal informé sur Albino Luciani au début de son règne sous le nom de Jean-Paul 1er aurait eu bien du mal à croire que cet homme incarnait véritablement pareil pouvoir. |
Le 28 septembre 1978, il était pape depuis trente-trois jours. En un peu plus d'un mois il avait pris plusieurs décisions qui, une fois complètement mises en oeuvre, allaient exercer une action immédiate et dynamique sur chacun de nous. La majorité allait applaudir à ces mesures; une minorité en serait consternée. L'homme qu'on avait vite surnommé "Le Pape qui sourit" avait l'intention d'effacer les sourires d'un certain nombre de visages, dès le lendemain. Ce soir-là, Albino s'assit pour dîner dans la salle à manger du 3e étage du palais apostolique au coeur de la Cité du Vatican. A l'étage en dessous des appartements pontificaux les lumières étaient encore allumées à la Banque du Vatican. Son chef, l'évêque Paul Marcinkus, avait en tête des problèmes bien plus urgents que son dîner. |
Né à Chicago, Marcinkus avait appris la survie dans les ruelles de Cicero, dans l'Illinois. Pendant son ascension météorique vers la position de "Banquier de Dieu" il avait survécu à bien des moments de crise. Ce soir-là, il faisait face au plus grave qu'il eût jamais affronté. Lors de 33 derniers jours ses collègues à la banque avaient observé un changement remarquable chez celui qui contrôlait les millions du Vatican. Cet extraverti d' 1.89 m qui pesait 100 kg etait devenu taciturne et renfermé. Il maigrissait à vue d'oeil et son visage avait acquis une pâleur grisâtre. A bien des égards la Cité du Vatican est un village et on a du mal à garder un secret dans un village. La rumeur avait atteint Marcinkus selon laquelle le nouveau pape avait tranquillement commencé son enquête personnelle sur la Banque du Vatican et plus précisément sur les méthodes qu'employait Marcinkus pour gérer cette banque. Combien de fois depuis l'arrivée du nouveau pape Marcinkus avait-il regretté cette affaire de la Banca Cattolica del Veneto, en 1972. Malgré l'air conditionné du Vatican, Marcinkus commençait à transpirer. |
Le secrétaire d'Etat du Vatican, le cardinal Jean Villot, se trouvait lui aussi à son bureau en cette soirée de septembre. Il examinait la liste des nominations, des démissions à demander et des transferts que le pape Quand on annoncerait ces changements, les média du monde entier Ce n'est pas la Franc-Maçonnerie conventionnelle qui inquiétait le Pape, bien que l'Eglise considérât qu'en être membre constituait une cause d'excommunication automatique. Il était préocupé par une loge maçonnique illégale qui avait essaimé bien au-delà de l'Italie dans sa recherche des richesses et du pouvoir. Elle se donnait le nom de loge P2. |
L'attentat contre la gare de Bologne, en 1980, où 85 personnes trouvèrent la mort et 182 furent blessées par l'explosion d'une bombe, attentat téléguidé par P2. En 1980, Roberto Rosone, président adjoint de la Banco Ambrosiano, devenait une menace pour les activités de Calvi. Le 27 avril 1980, Roberto Rosone était abattu. Quelques heures avant la mort de Calvi, sa secrétaire, Graziella Corrocher, fut également "suicidée" en tombant du 4é étage du siège de la Banco Ambrosiano.
David Yallop "Au Nom de Dieu" Christian Bourgois Editeur.
Le C.A.R.L., remercie de tout coeur, Rosette et Madeleine pour le prêt du livre introuvable de David Yallop "Au Nom de Dieu", sans elles ces informations ne serait pas accessibles sur ce site.
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